L'Année épigraphique
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Créée par René CAGNAT en 1888 avec le sous-titre « Revue des publications épigraphiques relatives à l’Antiquité romaine » et publiée sans discontinuité depuis lors, L’Année épigraphique est un instrument de travail et un ouvrage de référence, de périodicité annuelle, édité à Paris par les Presses Universitaires de France, qui possèdent le copyright de l’ensemble de la collection. Depuis 1992, L’Année épigraphique est préparée par une équipe de rédaction internationale sous la direction de Mireille CORBIER, qui est aussi le directeur de la publication.
L’Année épigraphique est diffusée sur les plateformes :
– CAIRN.INFO (de AE 2007, publiée en 2010, à AE 2019, publiée en 2022).
– JSTOR (de AE 1888, publiée en 1889, à AE 2014, publiée en 2017).
Rédaction : L’Année épigraphique
1, place Paul Painlevé
75 005 PARIS
Téléphone : 33 (0)1 43 29 09 96
Courrier électronique : corbier@msh-paris.fr
Abonnements :
Humensis / Service des revues
170 bis boulevard du Montparnasse 75680 Paris Cedex14
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Lien vers CAIRN.INFO : https://www.cairn.info/revue-annee-epigraphique.htm
L’Année épigraphique
Présentation
L’Année épigraphique (citée AE ) est une publication annuelle qui fournit une analyse critique des inscriptions grecques et latines et des études fondées sur l’épigraphie relatives à l’Antiquité romaine, publiées au cours de l’année de référence de la publication. Ces inscriptions (développées et restituées) et ces études y sont présentées sous une forme ordonnée (selon la géographie administrative de l’empire romain) et sont assorties d’indices hiérarchisés. Ainsi AE 2020 est imprimée en août 2023 et AE 2021 est en préparation.
L’Année épigraphique est un instrument de travail mis à la disposition de la communauté scientifique internationale depuis plus d’un siècle. Fondée en effet en 1888 par René Cagnat et dirigée depuis février 1992 par Mireille Corbier, L’Année épigraphique est rédigée et mise au point par une équipe internationale de chercheurs, philologues et historiens, recrutés pour leurs compétences et pour la complémentarité de leurs spécialisations, qui produisent un ouvrage original, dans lequel ils investissent un savoir accumulé en épigraphie et en histoire des sociétés anciennes.
Depuis AE 1991 (publiée en 1994) L’Année épigraphique fait une plus large place que par le passé aux inscriptions grecques relatives au monde romain (dont elle propose pour les plus longues d’entre elles une traduction), aux inscriptions chrétiennes et aux inscriptions liées à la vie quotidienne (graffitis, textes sur instrumentum). L’indexation des données, réalisée par les rédacteurs des notices, facilite leur identification et leur utilisation.
Invitation
Tous les lecteurs de L’Année épigraphique sont invités à collaborer à sa préparation par
l’envoi d’ouvrages ou d’articles imprimés ou en PDF.
Que tous ceux qui le font déjà soient ici remerciés.
Tous les envois doivent être faits aux adresses suivantes :
L’Année épigraphique
1, place Paul Painlevé
75 005 PARIS
corbier@msh-paris.fr
La place de L’Année épigraphique
dans le dispositif international
L’Année épigraphique a une place originale dans le dispositif scientifique, à côté d’autres entreprises parallèles.
L’Année épigraphique reproduit, en l’accompagnant d’une description du monument (ou de l’objet) inscrit et d’un commentaire, le texte des inscriptions latines et grecques concernant le monde romain publiées, corrigées ou commentées dans une grande variété d’ouvrages et de périodiques d’accès plus ou moins aisé. Elle recense en outre les principaux travaux fondés sur une documentation épigraphique. Des indices aussi complets que possible, répartis en quatorze rubriques elles-mêmes hiérarchisées, en font un instrument de travail particulièrement adapté à la recherche.
Le Supplementum Epigraphicum Graecum, né en 1923, qui est publié aux Pays-Bas, en langue anglaise, par la maison d’édition Gieben, et maintenant chez Brill, avec le soutien de la Faculté des Lettres de Leyde et de l’Union Académique Internationale, fait connaître les inscriptions grecques concernant le monde antique sur la longue durée en accompagnant leur reproduction ligne à ligne d’un commentaire. Chaque volume est complété par de copieux indices.
Les épigraphistes hellénistes de langue française publient dans la Revue des Études Grecques le Bulletin épigraphique auquel s’attachent les noms de Jeanne et Louis Robert depuis 1938 : il s’agit d’un bulletin critique annuel — rédigé par une large équipe, sous la direction de Philippe Gauthier, puis de Laurent Dubois et maintenant de Denis Rousset —, qui suggère des corrections et des interprétations.
Rédacteurs et collaborateurs
de L’Année épigraphique
(AE, 2021) en 2023-2024
Michel ABERSON (Lausanne)
Sabine ARMANI (Paris)
Jean-Sébastien BALZAT (Mariémont)
Azedine BESCHAOUCH (Tunis)
Franziska BEUTLER (Vienne)
Caroline BLONCE (Caen)
Claude BRIAND-PONSART (Paris)
Giuseppe CAMODECA (Naples)
Jean-Baptiste CAYLA (Marseille)
Mireille CORBIER (Paris)
Paul CORBIER (Aix-en-Provence)
Sylvie DARDAINE (Tours)
Michèle DUCOS (Paris)
Xavier DUPUIS (Nanterre)
Werner ECK (Cologne)
Patrice FAURE (Lyon)
Denis FEISSEL (Paris)
Alister FILIPPINI (Chieti)
Regula FREI-STOLBA (Aarhus)
Pierre-Louis GATIER (Lyon)
Frédéric GAYET (Nice)
Maurizio GIOVAGNOLI (Rome)
Dragana GRBIĆ NICOLIĆ (Belgrade)
Antonio IBBA (Cagliari)
Mika KAJAVA (Helsinki)
François KIRBIHLER (Nancy)
Péter KOVÁCS (Budapest)
Christian LAES (Manchester)
Igor MAKAROV (Moscou)
Nicolas MATHIEU (Grenoble)
Giovanni MENNELLA (Gênes)
Zsolt MRÁV (Budapest)
Anna PANAYOTOU (Nicosie)
Michel-Yves PERRIN (Paris)
Éric PERRIN-SAMINADAYAR (Montpellier)
Constantin PETOLESCU (Bucarest)
Ioan PISO (Cluj-Napoca)
Bernadette PUECH (Tours)
Marie-Thérèse RAEPSAET-CHARLIER (Bruxelles)
Victor SABATÉ VIDAL (Barcelone)
Olli SALOMIES (Helsinki)
Benet SALWAY (Londres)
Antonio SARTORI (Milan)
Markus SCHOLZ (Francfort)
Christian SETTIPANI (Paris)
Michel SÈVE (Lyon)
Nicolay SHARANKOV (Sofia)
Heikki SOLIN (Helsinki)
Christophe SCHMIDT-HEIDENREICH (Genève)
Hüseyin UZUNOĞLU (Antalya)
Marina VAVASSORI (Bergame)
Juliana VICOČNIK (Ljubliana)
François WIBLÉ (Martigny)
Jean-Baptiste YON (Lyon)
Jerzy ŻELAZOWSKI (Varsovie)
L'Année épigraphique :
la longue durée d'une publication.
Une publication centenaire
En 1988, il y a 35 ans déjà, L’Année épigraphique a célébré son centenaire par un colloque international dont les actes ont été publiés par les Presses Universitaires de France en 1990.
La direction et la rédaction ont été assurées par son fondateur René Cagnat (1888-1935), puis par Alfred Merlin (1936-1964).
De AE 1965 à AE 1990, les rédacteurs en ont été Jean Gagé, Marcel Leglay, Hans- Georg Pflaum, Pierre Wuilleumier, André Chastagnol, Patrick Le Roux et André Laronde. Le volume AE 1990 a été rédigé par André Chastagnol, André Laronde, Marcel Le Glay et Patrick Le Roux, avec la collaboration de François Bérard, Mireille Corbier, Monique Dondin-Payre, Olivier Masson et Michel Sève.
La nomination en février 1992 de Mireille Corbier comme Directeur par les Presses Universitaires de France a été suivie par la constitution d’une équipe internationale élargiepour couvrir l’ensemble du monde romain en vue de préparer AE, 1991.
L’Année épigraphique
Les trente dernières livraison
Directeur de la publication : Mireille CORBIER
Revue publiée par les Presses Universitaires de France (P.U.F.)
AE 1991 : 1755 notices ; 597 pages dont 104 p. d’indices (1994)
AE 1992 : 1944 notices ; 666 pages dont 120 p. d’indices (1995)
AE 1993 : 1791 notices ; 688 pages dont 139 p. d’indices (1996)
AE 1994 : 1931 notices ; 762 pages dont 151 p. d’indices (1997)
AE 1995 : 1828 notices ; 747 pages dont 156 p. d’indices (1998)
AE 1996 : 1805 notices ; 784 pages dont 160 p. d’indices (1999)
AE 1997 : 1782 notices ; 799 pages dont 170 p. d’indices (2000)
AE 1998 : 1628 notices ; 853 pages dont 200 p. d’indices (2001)
AE 1999 : 1863 notices ; 882 pages dont 194 p. d’indices (2002)
AE 2000 : 1869 notices ; 912 pages dont 205 p. d’indices (2003)
AE 2001 : 2169 notices ; 958 pages dont 201 p. d’indices (2004)
AE 2002 : 1779 notices ; 891 pages dont 200 p. d’indices (2005)
AE 2003 : 2065 notices ; 957 pages dont 207 p. d’indices (2006)
AE 2004 : 1929 notices ; 906 pages dont 200 p. d’indices (2007)
AE 2005 : 1739 notices ; 829 pages dont 180 p. d’indices (2008)
AE 2006 : 1873 notices ; 972 pages dont 208 p. d’indices (2009)
AE 2007 : 1793 notices ; 937 pages dont 213 p. d’indices (2010)
AE 2008 : 1770 notices ; 957 pages dont 218 p. d’indices (2011)
AE 2009 : 1841 notices ; 877 pages dont 189 p. d’indices (2012)
AE 2010 : 1871 notices ; 987 pages dont 236 p. d’indices (2013)
AE 2011 : 1811 notices ; 954 pages dont 225 p. d’indices (2014)
AE 2012 : 1962 notices ; 1056 pages dont 223 p. d’indices (2015)
AE 2013 : 2203 notices ; 1124 pages dont 233 p. d’indices (2016)
AE 2014 : 1661 notices ; 997 pages dont 228 p. d’indices (2017)
AE 2015 : 1927 notices ; 1129 pages dont 238 p. d’indices(2018)
AE 2016 : 2036 notices ; 1206 pages dont 264 p. d’indices (2019)
AE 2017 : 1764 notices ; 1107 pages dont 247 p. d’indices (2020)
AE 2018 : 1997 notices ; 1115 pages dont 240 p. d’indices (2021)
AE 2019 : 2090 notices ; 1253 pages dont 265 p. d’indices (2022)
AE 2020 : 1723 notices ; 1043 pages dont 255 p. d’indices (2023)
AE 2021 en préparation…
Rédacteurs et collaborateurs
de L’Année épigraphique
(de AE, 1991 à AE, 2020)
Michel ABERSON (Lausanne)
Géza ALFÖLDY (Heidelberg)
Sabine ARMANI (Paris)
Pascal ARNAUD (Nice)
Alexandru AVRAM (Le Mans)
Christophe BADEL (Paris)
Jean-Sébastien BALZAT (Oxford, Mariémont)
François BERARD (Paris)
Agnès BERENGER (Paris)
Azedine BESCHAOUCH (Tunis)
Franziska BEUTLER (Vienne)
Nicole BOELS-JANSSEN (Lille)
Caroline BLONCE (Caen)
Cécile BOST-POUDERON (Tours)
Cédric BRÉLAZ (Strasbourg)
Alain BRESSON (Bordeaux)
Claude BRIAND-PONSART (Paris)
Marco BUONOCORE (Rome)
François CADIOU (Nancy, Bordeaux)
Giuseppe CAMODECA (Naples)
Jean-Baptiste CAYLA (Marseille)
Alison COOLEY (Warwick)
Mireille CORBIER (Paris)
Paul CORBIER (Aix-en-Provence)
Cyril COURRIER (Aix-en-Provence)
Sylvie DARDAINE (Tours)
Ginette DI VITA-EVRARD (Paris)
Monique DONDIN-PAYRE (Paris)
Michèle DUCOS (Paris)
Xavier DUPUIS (Nanterre)
Slobodan DUŠANIĆ (Belgrade)
Werner ECK (Cologne)
Patrice FAURE (Lyon)
Denis FEISSEL (Paris)
Christophe FEYEL (Athènes)
Alister FILIPPINI (Chieti)
Jenő FITZ (Székesfehérvár)
Simone FOLLET (Paris)
Regula FREI-STOLBA (Lausanne, Aarhus)
Anne GANGLOFF (Lausanne, Rennes)
Jacques GASCOU (Aix-en-Provence)
Pierre-Louis GATIER (Lyon)
Frédéric GAYET (Nice)
Maurizio GIOVAGNOLI (Rome)
Richard L. GORDON (Erfurt)
Dragana GRBIĆ NICOLIĆ (Belgrade)
Jean-Pierre GUILHEMBET (Orléans, Lyon)
Rudolf HAENSCH (Munich)
Christine HAMDOUNE (Montpellier)
Antonio IBBA (Cagliari)
Sylvain JANNIARD (Tours)
Mika KAJAVA (Helsinki)
Jerzy KOLENDO (Varsovie)
Koray KONUK (Istanbul)
Tadeusz KOTULA (Wroclaw)
Péter KOVÁCS (Budapest)
Christian LAES (Manchester)
Pierre-Yves LAMBERT (Paris)
André LARONDE (Paris)
Jean-Marie LASSÈRE (Montpellier)
Patrick LE ROUX (Rennes, Paris)
Hans LIEB (Schaffhouse)
Bernard LIOU (Aix-en-Provence)
Barnabás LŐRINCZ (Budapest)
Milan LOVENJAK (Ljubliana)
Igor MAKAROV (Moscou)
Olivier MASSON (Paris)
Nicolas MATHIEU (Rennes, Grenoble)
Giovanni MENNELLA (Gênes)
Noemi MONCUNILL MARTI (Barcelone)
Zsolt MRÁV (Budapest)
Onno M. van NIJF (Groningue)
Fathi ONUR (Antalya)
Anna PANAYOTOU (Nicosie)
Michel-Yves PERRIN (Paris)
Éric PERRIN-SAMINADAYAR (Saint-Étienne, Montpellier)
Constantin PETOLESCU (Bucarest)
Ioan PISO (Cluj-Napoca)
Clarisse PRETRE (Paris)
Bernadette PUECH (Tours)
Marie-Thérèse RAEPSAET-CHARLIER (Bruxelles)
Victor SABATÉ VIDAL (Barcelone)
Olli SALOMIES (Helsinki)
Benet SALWAY (Londres)
Eleonora SANTIN (Paris)
Antonio SARTORI (Milan)
Maurice SARTRE (Tours)
Marjetta ŠAŠEL KOS (Ljubliana)
Christophe SCHMIDT-HEIDENREICH (Genève)
Markus SCHOLZ (Francfort)
Christian SETTIPANI (Paris)
Michel SÈVE (Paris)
Nicolay SHARANKOV (Sofia)
Élisabeth SMADJA (Besançon)
Heikki SOLIN (Helsinki)
Martin SPANNAGEL (Heidelberg)
Jean-Yves STRASSER (Le Mans, Paris)
Marie THIBAULT (Paris)
Elisabetta TODISCO (Bari)
Hüseyin UZUNOĞLU (Antalya)
Marina VAVASSORI (Bergame)
Jean-Marc VEUTHEY (Lausanne)
Juliana VICOČNIK (Ljubliana)
Ekkehard WEBER (Vienne)
François WIBLÉ (Martigny)
Jean-Baptiste YON (Lyon)
Jerzy ŻELAZOWSKI (Varsovie)
Constantin ZUCKERMAN (Paris)
De AE 1991 à AE 2010, ont contribué également
à la publication comme assistants de la rédaction :
1991-1998 : Christine FOULQUIER
1996-2001 : Magali CULLIN MINGAUD
1999-2008 : Isabelle FAUDUET
2002 : Raphaëlle CHOSSENOT
2003 : Joseph NDIONE
2004-2010 : Mihai POPESCU
2009 : Nathalie LAPEYRE
L’Année épigraphique
Mode d’emploi :
Les notices
Le millésime correspond à l’année de publication des ouvrages et articles dépouillés.
Les notices sont le compte rendu critique de la publication dépouillée. Elles reflètent d’abord l’opinion des auteurs des articles et ouvrages analysés.
Toute correction ou commentaire émanant des rédacteurs de L’Année épigraphique est signalée entre crochets : [ ]. Une liste des rédacteurs des notices est publiée à la fin du volume. Si le responsable de la correction ou du commentaire est différent du rédacteur de la notice, ses initiales sont indiquées.
Les inscriptions postérieures au VIIe s. p. C. ne figurent normalement pas dans l’AE : des exceptions sont admises pour tenir compte des situations locales.
Les textes figurant dans des corpus (étant entendu que les recueils épigraphiques régionaux à diffusion restreinte ne sont pas traités comme des corpus) ne sont pas tous reproduits. Pour les corpus des provinces hellénophones, une analyse des documents relatifs au monde romain est proposée, avec éventuellement un choix restreint de notices pour les documents les plus significatifs.
Les menus fragments ne sont pas retenus : sauf exception, le critère de publication dans l’AE est la présence d’un nom ou d’un terme qui trouvera place dans l’index.
Le choix d’inclure dans la publication une inscription grecque se fonde sur la présence de l’un des éléments suivants :
1. Empereurs, maison impériale, culte impérial, lettres impériales,
édits et rescrits impériaux.
2. Sénat.
3. Lois et plébiscites, sénatus-consultes.
4. Culte de Rome, Rhômaia, inscriptions faisant l’éloge du peuple romain.
5. Gouverneurs, procurateurs.
6. Esclaves et affranchis impériaux.
7. Personnages de rang sénatorial ou équestre.
8. Ambassades auprès de magistrats romains, du Sénat ou de l’empereur.
Traités avec Rome.
9. Relations personnelles entre des cités et des Romains (proxènes, patrons).
10. Mention d’une tribu romaine.
11. Armée romaine.
12. Finances de l’État romain (taxes perçues par Rome ; publicains).
13. Colonies et municipes romains.
14. Interventions du gouvernement romain dans la vie des cités.
15. Organismes fédératifs créés à l’initiative de Rome
(assemblées provinciales ; Panhellénion).
16. Personnages ayant une onomastique romaine, si l’intérêt en est évident.
17. Particularités liées aux religions traditionnelles, juive et chrétienne.
L’organisation des notices selon l’ordre géographique des provinces reste dans l’ensemble inchangée. Toutefois les inscriptions trouvées « hors de l’Empire » sont placées maintenant à la suite de la division administrative romaine la plus proche.
La géographie administrative de référence est la suivante :
–– pour l’Italie, les régions augustéennes à l’époque de leur création ;
–– pour les provinces, le découpage administratif à la date de 150 p. C., mais, pour l’Afrique, celui de Dioclétien.
La numérotation interne à chaque région s’efforce, dans la mesure du possible, de se conformer à l’ordre géographique choisi par les rédacteurs du C.I.L. Pour la Bretagne, est retenu l’ordre des R.I.B. Pour la province d’Asie, sont mentionnées d’abord les îles (à l’exception de Rhodes, pour ne pas la séparer de sa Pérée), ensuite les cités d’Anatolie du nord au sud (de la Propontide à l’embouchure du Méandre, puis la Phrygie et la Carie).
Tout en tenant compte des situations particulières (usurpations, sécessions…), la datation des titulatures impériales suit celle de D. Kienast, W. Eck et M. Heil, Römische Kaisertabelle, 6 e éd., Darmstadt, 2017, sauf pour les premiers Antonins, pour lequel on retient le comput des puissances tribuniciennes proposé par J.-M. Lassère, Manuel d’épigraphie romaine, Paris, 2005 :
Trajan : 2 puissances tribuniciennes à partir de l’automne 97,
et renouvellement régulier à partir de l’automne 98 ou du 28 janvier 99 (tr. pot. III) ;
Hadrien : tr. pot. I et II entre l’avènement et l’été 118, et renouvellement régulier à partir d’août 118 (tr. pot. III) ;
Antonin le Pieux : renouvellement le 25 février jusqu’en 147 (tr. pot. X),
puis à partir du 10 décembre 147 (tr. pot. XI).
L’Année épigraphique
Mode d’emploi :
Signes diacritiques
L’Année épigraphique n’édite pas les inscriptions. Les notices sont un compte rendu critique des publications d’épigraphie. Les normes adoptées sont une version simplifiée de celles qu’utilisent aujourd’hui les éditeurs de corpus, susceptible de s’adapter à tous les types de documents recensés.
À l’intérieur du texte
( )
[ ]
§ à
ˋ ˊ
« »
{ }
< >
┌ ┐
+
ạ
a
[-]
[..]
[©]
[© | ©]
|
‖
développement du texte
restitution
à martelage
addition antique de lettres oubliées
réécriture antique sur lettres martelées
exclusion par l’éditeur
addition par l’éditeur de lettres oubliées par le lapicide
lettre ou syllabe corrigée par l’éditeur
lettre corrompue dont une trace est visible
lettre incomplète dont l’identification est probable (une lettre incomplète clairement identifiée n’est pas pointée)
lettre lue précédemment, désormais disparue
lacune brève, indéterminée (d’un prénom, d’une terminaison de genre, etc.)
lacune de deux lettres
lacune de longueur indéterminée sur une même ligne
lacune de longueur indéterminée à cheval sur deux lignes
changement de ligne
changement de champ
Au début et à la fin du texte
©© | ABCD
©© | [©]ABCD
ABCD | ©©
ABCD[©] | ©©
©© ?
une ou plusieurs lignes manquantes au début
même cas de figure avec lacune au début de la première ligne conservée
une ou plusieurs lignes manquantes à la fin
même cas de figure avec lacune à la fin de la dernière ligne conservée
incertitude sur l’existence même d’une lacune au début ou à la fin du texte
L’Année épigraphique
Mode d’emploi :
Index
L’Année épigraphique est pourvue d’indices hiérarchisés. L’index XIII « Particularités » a fait l’objet d’un travail de regroupement afin d’améliorer sa lisibilité.
Les indices des volumes publiés sur la plateforme Cairn.info sont en accès libre.
Tables analytiques de L’Année épigraphique
1. Table des principaux périodiques, ouvrages et auteurs cités
A Périodiques
B Ouvrages
C Auteurs
2. Table des provenances et des sites étudiés
3. Table des matières
I Noms (gentilices)
II Surnoms (cognomina, noms uniques)
III Tribus
IV Dieux, déesses, héros
V Prêtres et choses religieuses
1. Sacerdoces et confréries des cultes païens
2. Particularités
3. Fêtes, jeux et concours
4. Antiquités juives et chrétiennes
VI Noms géographiques
VII Rois, empereurs, princes, princesses
1. Rois et reines
2. Empereurs
3. Impératrices, princes et princesses
4. Particularités
VIII Pouvoirs publics et administration romaine
1. Dates impériales
2. Dates consulaires
3. Ères provinciales et locales
4. Indictions
5. Fonctions et dignités supérieures
6. Fonctions inférieures
7. Particularités
IX Corps de troupes
1. Légions
2. Cohortes
3. Ailes
4. Garnison de Rome
5. Numeri et auxilia palatina
6. Vexillations
7. Flottes
8. Grades et particularités
X Administration provinciale et municipale
XI Collèges et métiers
XII Auteurs anciens
XIII Particularités dignes d’être mentionnées, notamment :
– Acclamation(s), salutation(s)
– Agriculture, alimentation, élevage, chasse et pêche
– Animaux
– Artisanat et production
– Bijoux et objets décorés
– Commerce, navigation et contrats
– Culture
– Douane
– Droit
– Épigraphie
– Épigraphiste(s) et collectionneur(s)
– Épithètes et termes défavorables
– Épithètes et termes laudatifs
– Esclave(s) et affranchi(s)
– Estampille(s) sur —
– Évergètes et évergétisme
– Exécration et formules magiques
– Formules d’authentification
– Géographie, points cardinaux
– Graffite(s)
– Graffite(s) sur —
– Grammaire, vocabulaire et orthographe
– Inscription(s) et vocabulaire de l’épigraphie
– Inscription(s) sur —
– Langue(s)
– Manuscrit(s) épigraphique(s)
– Martelage
– Médecine
– Mois (noms grecs et égyptiens), jours
– Monnaie(s)
– Onomastique et toponymie
– Origo
– Parenté, amitié, sociabilité ; genre ; âges de la vie ; statut familial
– Patrimoine (transmission du —)
– Poids et mesures
– Procès
– Remploi antique
– Risques naturels
– Rome (topographie)
– Routes et milliaires
– Sépulture, décès, funérailles, deuil
– Société
– Urbanisme, architecture, statuaire et décor
XIV Concordances et références